SEXOLOGIE


LA TAILLE DU PENIS MYTHE OU RÉALITÉ?

Un organe sexuel masculin imposant n'est pas plus efficace pour procurer du plaisir à une femme. Pourquoi ? C'est que l'organe principal du plaisir chez une femme, c'est le clitoris. Or, pour stimuler le clitoris, un homme se sert de ses mains, de son sexe, ou de sa bouche, mais un pénis de taille plus grande n'apporte absolument aucun avantage !
D'autre part, la zone présumée la plus sensible dans le vagin est le point G, situé près de son entrée, à 4 cm en moyenne. La longueur d'un pénis en érection est toujours largement suffisante pour atteindre ce point G !

Et puis, la profondeur d'un vagin au repos est de 8 cm pour atteindre 12 cm en état d'excitation. Rares sont les sexes masculins qui n'atteignent pas cette dimension en érection. Quand une femme se plaint que le pénis de son partenaire est trop petit, c'est en général que son vagin à elle n'est pas assez musclé. En effet normalement, les parois du vagin sont très toniques et se resserrent autour du pénis. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'une gymnastique sexuelle est nécessaire.

La taille qu'une femme souhaite ou préfère dépend des circonstances ou de l'activité qu'elle envisage. Si elle envisage sa première relation sexuelle vaginale, n'importe quel pénis apparaîtra probablement grand et impressionnant. Si une femme envisage une relation sexuelle anale, elle peut baser sa décision sur la taille du pénis de son partenaire. Si elle veut stimuler son partenaire oralement, elle peut préférer un petit pénis parce qu'avec un plus grand, elle étoufferait ou souffrirait aux muscles de la mâchoire. Les préférences d'une femmes ne sont donc pas taillées dans la pierre.

Existe-t-il un fondement physique justifiant que certaines femmes préfèrent un grand pénis? La réponse est oui. Cela n'a rien à voir avec la longueur du pénis mais avec sa grosseur. Un grand pénis est souvent gros en même temps que grand. Alors que les hommes sont fiers de la longueur de leur pénis, c'est la circonférence qui compte probablement le plus pour la femme. Les tissus génitaux sensibles de la femme sont situés autour du vagin. Ces tissus génitaux sensibles sont son clitoris et les structures avoisinantes, l'urètre et les tissus spongieux urétraux et périnéaux. Même le point G de la femme, si elle en a un, est situé à 5 centimètres de l'entrée du vagin. Plus la pression exercée sur ces parties est forte, plus la relation sexuelle PEUT être agréable pour la femme. D'un autre côté, marteler le col de l'utérus d'une femme ne peut pas lui être agréable et peut être douloureux pour certaines.
Pour calmer une douleur vaginale que beaucoup de femmes ressentent durant l'excitation sexuelle, certaines aiment la sensation d'avoir quelque chose de grand qui s'épanouit et remplit leur vagin. Plus l'objet est grand, plus elles se sentent remplies et satisfaites.
Certaines femmes préfèrent un grand pénis pour des raisons psychologiques. Puisqu'un homme est souvent considéré comme plus viril s'il a un grand pénis, une femme qui retient son attention est souvent perçue comme plus femelle et plus désirable. Une femme peut trouver que la vue d'un grand pénis est aussi stimulante. Beaucoup de femmes sont fascinées par la vue d'un pénis, non pas nécessairement qu'elles en veuillent un, mais parce qu'elles n'en ont pas elles-mêmes. 

D'autres femmes préfèrent les petits pénis. Comme indiqué plus haut, un grand pénis peut occasionner des désagréments à la femme lors d'une fellation. Une femme peut éprouver un immense désir de faire une fellation mais trouver que c'est trop éprouvant quand le partenaire a un pénis de taille moyenne, à fortiori, un grand pénis. Les désagréments physiques peuvent en contrebalancer le bénéfice et le plaisir émotionnel. Certaines femmes ne stimuleront oralement le pénis de leur partenaire que lorsqu'il est flasque ou au début de l'érection. Un grand pénis peut aussi occasionner des désagrément au cours d'un rapport sexuel anal ou vaginal. Une femme qui aime les rapports anaux peut préférer un petit pénis dans la mesure où c'est plus facile pour elle de le recevoir dans son corps. Les femmes qui ont peur de perdre de leur tonus musculaire vaginal, devenant comme on dit "relâchées", peuvent ne pas vouloir d'un partenaire ayant un grand pénis. Comme on peut le voir, plus grand n'est pas toujours meilleur.
Certains prétendent que la taille ne compte pas. Si c'est le cas, que se passe-t-il avec tous ces godemichés de taille gigantesque vendus dans les boutiques d'articles pour adultes? Est-ce que les sociétés de ventes par correspondance stockent des produits qui ne se vendent pas? Alors que certains de ces articles sont achetés pour faire des cadeaux gags à de jeunes fiancées, beaucoup sont acquis en vue d'un usage approprié. Dans le livre Atlas de l'Anatomie Sexuelle de Dickinson, il y a des illustrations représentant de vieux godemichés allant jusqu'à 7,6 cm de diamètre. Je pense que la simple curiosité pousse beaucoup de femmes à rechercher des objets plus grand que votre pénis de taille moyenne. C'est peut-être la rumeur de plaisirs plus intenses qui piquent leur curiosité. Pour certaines, c'est le défi de voir si elles peuvent effectivement faire pénétrer quelque chose de gros dans leur vagin, un moyen de tester les limites de leur corps. Alors que c'est la curiosité qui les motive, c'est le plaisir qui retient leur intérêt, au moins pour certaines.
Finalement, est-ce que la taille du pénis masculine a une réelle importance pour son partenaire? La réponse est non, au moins pour la grande majorité des femmes. La plupart des femmes ne choisissent pas un partenaire seulement pour la taille de son pénis. Ce que vous devez retenir, c'est que si les femmes n'étaient intéressées que par la taille du pénis masculin, ce serait moins compliqué pour elles de simplement aller acheter ou fabriquer un godemiché de la taille voulue. Très peu de femmes placent la taille du pénis en tête de liste des critères pour choisir un partenaire, même celles qui préfèrent un grand ou un petit pénis pour des raisons physiques ou psychologiques.



PROBLEME DE DESIR CHEZ LA FEMME

 Certaines femmes n'éprouvent que peu de désir sexuel voire aucun. Cette situation peut être temporaire ou se prolonger. Le plus souvent, après une période variable de sexualité satisfaisante, elle voit son désir disparaître, brutalement ou progressivement.Les unes consultent pour elles-mêmes, parce qu'elles n'aiment pas cette image d'elles sans désir ; d'autres, pour leur couple, ou leur conjoint, parce qu'elles culpabilisent de le rendre malheureux ou simplement pour ne pas le perdre.En soi, il n'y a aucun plaisir de la vie pour lequel un nombre de fois et un rythme sont normaux et obligatoires. Mais, dans un couple, il y a un minimum de partage et d'harmonie nécessaire à la poursuite de l'aventure. Circonstances du trouble Le désir n'apparaît pas ou s'étiole, chez la femme qui a été capable d'excitation sexuelle, mais ne sait pas parvenir à l'orgasme. La frustration des échecs, l'impression de ne pas être normale ou pas compétente, l'agacement de participer à la jouissance de l'autre sans rien recevoir en échange. Tout finit par faire du jeu amoureux une occupation désagréable, un mauvais moment à passer, voire une corvée.On comprend qu'il est alors naturel de chercher à l'esquiver le plus souvent possible : le masochisme a ses limites ! Que ce soit à cause du comportement du partenaire, de son éjaculation trop rapide, par exemple, ou de sa propre incapacité à jouir, la femme n'a plus envie de relation sexuelle, se réfugie dans la masturbation, ou investit ailleurs que dans la sexualité : le ménage, les enfants, la télé, le sport, le métier, le bénévolat…Le désir s'envole aussi quand la femme trouve la demande de l'autre excessive : continuellement bousculée dans son rythme, elle n'arrive pas à suivre, et finit par être dégoûtée ou rebutée par le jeu sexuel. Un homme qui ne vous respecte pas dans votre sexualité ou dans votre vie quotidienne paralysera le désir, de même qu'un homme qui se néglige.Par ailleurs, n'avoir aucun apprentissage de la tendresse, de la douceur, du désir et du plaisir, ne pas connaître une gamme assez riche d'émotions, croire que le monde se partage entre les purs (sans sexualité) et les salauds (qui la pratiquent, notamment les hommes, qui ne pensent qu'à ça !) : rien de tel pour être dégoûtée de la sexualité et ne pas pouvoir imaginer y vivre des expériences épanouissantes. Au bon moment, ces femmes sont fatiguées, ont mal à la tête, ou pensent à "un dernier truc à finir". Des pistes pour bouger Il faut bien sûr éliminer en premier les maladies guérissables, les troubles hormonaux, supprimer les dépendances médicamenteuses et les toxiques. De même qu'il faut résoudre les problèmes de liens personnels dans le couple, car un partenaire qui n'attire pas, avec qui on a des comptes à régler, qui n'a pas le même projet érotique, ne facilite pas la montée du désir. On ne parvient pas à désirer quand on en a gros sur le coeur ! S'il y a méconnaissance de l'orgasme, la consultation sexologique apportera des conseils de conduite mieux adaptée. Mais on ne doit pas s'affoler quand le désir disparaît à cause des enfants petits, très envahissants, et de tout ce qui entraîne le surmenage, rend impossible de penser à soi : parfois, on ne peut qu'attendre que les choses se tassent ! Mais, pour renverser la situation, il faut dès que possible lutter afin de réorganiser sa vie, rétablir les priorités, dégager du temps pour soi et pour le couple. Il faut inventer des façons d'érotiser sa vie, le rapport à son corps (soins corporels, lingerie, tenues), les contacts avec l'autre et consacrer du temps à vivre des moments particuliers en couple. En dehors des coups du sort qui handicapent le corps par rapport au plaisir, la marge est grande de la responsabilité que chacune a dans la construction de son plaisir sexuel et dans l'approfondissement de son désir. 




LE VAGIN,UN ORGANE SENSIBLE


Le vagin a une profondeur de 8 centimètres en moyenne, soit nettement moins que ce qui est imaginé dans la plupart des fantasmes ! Et même si sa profondeur peut augmenter jusqu'à 50% lors de l'excitation sexuelle, on n'arrive jamais qu'à 12 centimètres de moyenne.
Ainsi, pénis et vagin subissent-ils tous deux une augmentation de taille due au désir. Il est donc relativement rare qu'un sexe masculin soit trop petit pour atteindre le fond du vagin. Et, même si cela se produisait, cela n'aurait pas vraiment d'importance. En effet, les zones les plus sensibles du vagin ne se situent pas au fond.
Quelle est la largeur du vagin ?
Quant à la largeur vaginale, elle est très variable : entre zéro centimètre au repos, puisqu'il s'agit d'une cavité virtuelle aux parois accolées, jusqu'à 10 centimètres au moment d'un accouchement.

C'est dire sa grande élasticité, élasticité qui se révèle pendant les rapports sexuels où le vagin se laisse pénétrer. Il reste néanmoins tonique, de manière à enserrer le pénis pour lui procurer d'agréables sensations. Le vagin est en effet un organe moteur, et pas seulement un réceptacle ou une gaine. Il peut se rétrécir ou se detendre en fonction du degré de contraction des muscles qui l'entourent.

C'est pourquoi, quelle que soit la taille d'une verge, et quelle que soit la taille d'un vagin, elles savent s'adapter l'une à l'autre. Nos corps sont prévus pour cela !

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